Les amplitudes des échos générés par des particules en mouvement
dans un liquide sont de nature aléatoire. En effet la positon des
particules ainsi que leur nature (matière, forme) ne peuvent être connues.
Ceci implique que les signaux d'échos Doppler doivent être considérés
comme des processus aléatoires.
De tels processus peuvent se caractériser pas des moments, dont le
moment de premier ordre, qui peut être considéré dans notre cas comme
la valeur moyenne de la fréquence Doppler. Le processus étant aléatoire,
plus on aura de réalisations et de mesures de ce processus, meilleures
seront les estimations.
Hélas, en vélocimétrie ultrasonore, il est impossible d'obtenir plusieurs
réalisations du même processus, car les particules se déplacent et changent
au cours du temps. La moyenne d'ensemble doit donc être remplacée par
une moyenne temporelle. Ces deux moyennes seront proches l'une de
l'autre si les particules responsables des échos sont globalement
indentiques, ce qui revient à admettre qu'elles se déplacent fort peu
lors de la mesure.
Pour un processus aléatoire stationnaire, la fréquence Doppler est
donnée par le moment de premier ordre, à savoir: